La présidence italienne du Conseil de l’Union européenne: opportunité ou fardeau?

download L’ordre du jour de l’Union européenne (UE) est coordonné par la rotation semestrielle de chaque Etat membre de l’UE. À partir du 1er Juillet 2014, l’Italie aura la tâche de diriger la présidence du Conseil de l’Union européenne après le passage de témoin par le voisin grec et sera responsable d’un engagement qui semble être de plus en plus important. Lire la suite!

Union européenne: la fin du duopole franco-allemand?

Après la passation des pouvoirs entre Sarkozy et Hollande le 15 mai 2012, on s’approche du premier Conseil Européen avec la nouvelle présidence française. Aujourd’hui et demain le Président Français François Hollande, participera à son premier Conseil Européen qui aura lieu à Bruxelles. Suite à son élection, au niveau européen, on attend sa présence parmi les autres 27. Le choix de la majorité des électeurs français se traduit dans la volonté de changement vis-à-vis de la politique unilatérale menée par Nicolas Sarkozy à l’échelle européenne avec Angela Merkel, chancelier fédéral allemand. Le duopole « Merkozy », centré sur la politique de rigueur de l’Austérité, semble arrivé à la fin. En effet, le point de vue de François Hollande se rapproche de la nécessité d’investir dans la croissance, et s’épouse avec ceux des leaders européens tels que, entre autres, Mario Monti et Elio di Rupo.

Cela-dit, la presse a commencé déjà à parler de « Homer », c’est-à-dire le duo Hollande-Merkel. Toutefois, il faut attendre la fin du Conseil Européen pour voir si le changement, dont Hollande en a fait son manifeste politique pendant sa campagne électorale, c’est maintenant.

L’avenir de la Turquie dans l’Union Européenne


La Turquie est le pays candidat le plus ancien, le plus déterminé et le plus important du processus d’élargissement de l’UE de part sa population, sa dynamique économique, ses besoins financiers et sa situation géopolitique. C’est un pays d’obédience et de tradition islamique, soit une forte distinction des pays membres de l’Union Européenne (UE). L’entrée de la Turquie pourrait donc théoriquement modifier profondément l’avenir du projet européen.

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Les conséquences de l’actuelle politique d’isolement de l’Iran

Les risques du programme nucléaire militaire de l’Iran sont avant tout une question d’opinions, celles-ci étant aujourd’hui très divergentes d’un bout à l’autre du globe. Cette confusion multiplie l’incertitude, ce qui équivaut dans les relations internationales à accroitre la menace de comportements hasardeux, irrationnels ou opportunistes.

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L’action diplomatique internationale dans la crise Syrienne

Le 4 février 2012, la Chine et la Fédération de Russie ont opposé leur veto à un projet de Résolution du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en Syrie. Ils se sont exprimés contre l’avis favorable des 13 autres nations siégeant au Conseil de Sécurité. Pourtant, cette résolution stipulait textuellement « que rien dans la présente résolution n’autorise à prendre des mesures sous l’empire de l’Article 42 de la Charte des Nations Unies, » l’article en question prévoyant « toute action […] nécessaire au maintien ou au rétablissement de la paix et de la sécurité internationales ». Cette crise révèle donc des intérêts et une compréhension de la situation fortement opposés entre les grandes puissances.

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La nouvelle loi Française sur la négation de génocide

Vous avez sûrement lu dans les journaux que, le 23 janvier 2012, le Sénat Français a ratifié par 127 voix contre 86 la reconnaissance du Génocide Arménien. En fait, il s’agit d’une loi visant à pénaliser la négation des génocides, dont celui des Arméniens de 1915, reconnu par la France en 2001. Cette nouvelle loi prévoit de punir la négation d’un génocide d’un an d’emprisonnement, d’une amende de 45.000 euros ou des deux à la fois. Deux génocides sont reconnus, celui des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale et celui des Arméniens, mais seule la négation du premier était pour l’instant punie. Cette nouvelle loi vise donc directement le génocide arménien, ce qui explique le raccourci dans les médias. Cela explique également la réaction Turque et génère donc des conséquences pour la diplomatie française et la région. Lire la suite!